Comme souvent, Discotheka est né d’un manque : un espace de classement et recherche musicale qui puisse satisfaire aux exigences de la musique savante.
En tant que critique musical et au cours de mes recherches menées dans le cadre d’un master 2 à l’École des Hautes Étude en Sciences Sociales, je me suis battu avec les moteurs de recherche, les bases de données et les solutions personnelles de classement. Les premiers connaissent de sérieuses limites qui sont liées à leur mode de fonctionnement. Les informations qui sont remontées via Google (par exemple) sont souvent accompagnées de données parfaitement fantaisistes. Le même problème se pose dans une moindre mesure avec les bases de données les mieux conçues qui présentent au passage un inconvénient majeur : leur incapacité à dialoguer les unes avec les autres et à s’affranchir de la barrière des langues.